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Les investissements verts effectués aujourd’hui renforceront les entreprises de demain

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Les investissements verts effectués aujourd’hui renforceront les entreprises canadiennes de demain

Ces dernières années, les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise – ou enjeux ESG, comme on les désigne le plus souvent – sont devenus un thème central dans le milieu des affaires au Canada et à l’échelle mondiale.

Même si l’importance des trois volets ESG n’a jamais été mise en doute, ce qui constitue une pierre d’achoppement majeure pour beaucoup, c’est de quelle manière le temps, les efforts et l’argent investis dans ces domaines permettront aux entreprises d’améliorer leurs résultats. Ce manque de clarté a incité de nombreuses entreprises à reporter la priorisation des enjeux ESG au profit des préoccupations opérationnelles courantes.

Pourquoi donc les entreprises canadiennes de toutes tailles doivent-elles porter attention dès maintenant à ces questions? Parce que les décisions qu’elles prennent aujourd’hui au sujet des enjeux ESG auront une incidence notable sur leurs affaires lorsque le marché se sera complètement rétabli.

Les changements climatiques posent un risque important pour les investissements

Lors du récent sommet sur le financement durable du Globe and Mail, James Leech, chancelier de l’Université Queen’s et président du conseil d’administration de l’Institute for Sustainable Finance, a déclaré que les entreprises accordent maintenant plus d’importance aux facteurs environnementaux à mesure que le financement durable prend de l’ampleur. «Nous sommes arrivés à un point où l’obligation de nous conformer aux organismes de réglementation pour attirer l’intérêt des actionnaires et le capital et de faire la bonne chose pour nos employés et les clients convergent.»

M. Leech souligne aussi à titre d’exemple frappant de cette tendance la décision révolutionnaire de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada de demander à toutes les entreprises de divulguer les mesures qu’elles prennent à l’égard des enjeux ESG, sous réserve que, si elles ne participent pas au financement durable et aux efforts ESG, elles risquent de perdre des investissements.

Du point de vue politique, les débats sur la réalité des changements climatiques sont choses du passé et tous les partis fédéraux ont adopté sous une forme ou une autre une politique de tarification du carbone, que les économistes considèrent comme le moyen le plus efficace de réduire les émissions de carbone dans l’ensemble de l’économie. Comme de nombreux pays et de plus en plus d’entreprises, le Canada a pour objectif d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050. La seule façon dont les secteurs à fortes émissions de carbone peuvent atteindre cet objectif et créer des emplois consiste à faire des investissements pour faciliter leur transition vers une économie à faibles émissions de carbone. À cet égard, il est important d’aller au-delà des promesses et de divulguer les mesures prises à l’égard des enjeux ESG afin de montrer les progrès réalisés.

Le rôle que jouent les marchés financiers pour faire avancer les enjeux ESG et le financement durable

Quand il s’agit de prendre des décisions d’investissement et de prêt, le secteur financier convient généralement que l’affectation du capital doit tenir compte des facteurs ESG. Grâce aux caisses de retraite et aux banques qui ont favorisé l’adoption généralisée des facteurs ESG, les marchés financiers ont emboîté le pas et le financement durable est maintenant répandu à l’échelle du secteur des services financiers.

L’économie à forte intensité de carbone du Canada soulève un défi. Jennifer Reynolds, présidente et chef de la direction de Toronto Finance International, affirme que même si le secteur de l’énergie a accentué ses efforts, le message n’a pas d’écho au-delà du secteur, ce qui se répercute sur les initiatives prises pour attirer des investissements verts de l’extérieur des frontières canadiennes. «Il se passe beaucoup de choses formidables dans le secteur de l’énergie en ce qui a trait au captage du carbone et aux technologies vertes, mais elles ne sont pas reconnues à l’échelle internationale comme elles devraient l’être», souligne Reynolds.

Le gouvernement canadien met fortement l’accent sur l’énergie propre dans son ensemble et a récemment annoncé l’amortissement accéléré du matériel admissible. Cette mesure s’applique à des investissements comme les bornes de recharge pour véhicules électriques, le chauffage solaire actif, les systèmes de chauffage géothermique pour les piscines et le matériel utilisé pour produire des combustibles solides et liquides à partir de certains déchets de dioxyde de carbone. Pour être admissibles, les entreprises doivent obtenir un code aux fins de l’impôt.

À mesure que les enjeux ESG gagnent en popularité sur les marchés financiers, des tendances commencent à se dessiner en ce qui a trait à la réaction des entreprises, en particulier sur le plan des communications.

Ravi Bains, associé, marchés des capitaux et valeurs mobilières, à McMillan LLP, affirme que les entreprises reconnaissent qu’elles doivent prendre des mesures à l’égard des enjeux ESG pour attirer des investissements. Pour ce faire, les entreprises élaborent des stratégies centrées sur les enjeux ESG, notamment en formant les équipes de direction et les conseils d’administration pour les mettre au courant et en faisant connaître les mesures qu’elles prennent. Par-dessus tout, il est de plus en plus nécessaire que les entreprises améliorent leur façon de communiquer ces changements aux intervenants et de les faire participer à des discussions constructives.

L’importance de mobiliser les intervenants au sujet des objectifs verts

Pour être efficaces, les entreprises doivent également faire des investissements importants dans les ressources et la formation ESG, surtout que de plus en plus d’employés demandent énergiquement à leurs employeurs d’agir.

L’autorité aéroportuaire de Vancouver, par exemple, a établi une cible de zéro émissions nette pour 2030 et collabore avec plusieurs partenaires commerciaux pour atteindre cet objectif. L’une de ses initiatives consiste à réaliser des gains d’efficacité à l’aéroport et à raccourcir les voies de circulation afin de diminuer les émissions et d'aider les compagnies aériennes à réduire les coûts de carburant.

«Lorsque nous examinons notre plan stratégique et notre processus décisionnel, notre but est de trouver des occasions où nous pouvons soutenir nos partenaires commerciaux tout en créant de la valeur pour notre organisation», explique Diana Vuong, vice-présidente des finances et chef des finances de l’autorité aéroportuaire de Vancouver, «notre but est de trouver des occasions où nous pouvons soutenir nos partenaires commerciaux tout en créant de la valeur pour notre organisation.»

La finance liée aux changements climatiques dans une perspective mondiale

Alors que les entreprises autour du monde accordent une plus grande importance à leurs stratégies de réduction des émissions de carbone afin d’atteindre leur objectif de zéro émission nette, la manière dont le secteur de la finance à l’échelle mondiale soutiendra ces efforts est une question d’une importance cruciale.

«De toute évidence, pour résoudre le problème climatique dans son ensemble, il faut investir dans les énergies renouvelables, réduire les émissions en électrifiant le plus possible et renforcer la capacité de production d’énergie renouvelable», explique Zoe Knight, responsable en chef du Centre de financement durable de la HSBC. «De plus, nous devons nous pencher sur les secteurs où la réduction des émissions est une tâche ardue et qui s’apprêtent à mettre en œuvre des plans relatifs aux changements climatiques afin de répondre à leurs besoins de financement connexes.»

Une mesure clé qui témoigne de la plus grande acceptation du financement durable à l’échelle mondiale est la demande croissante d’obligations vertes, sociales, durables et liées au développement durable. En 2020, les émissions de ces instruments totalisaient quelque
490 milliards de dollars, soit environ 5 % du marché. La moitié du total de 2020 a été atteinte lors du premier trimestre de 2021 seulement, ce qui indique une accélération notable des émissions.

Les mesures importantes que le secteur à l’échelle mondiale a prises pour réaliser ses objectifs climatiques sont incroyablement encourageantes, mais Knight croit qu’il incombe aux intervenants du secteur de travailler en étroite collaboration pour résoudre certaines des difficultés qui empêchent d’atteindre l’objectif de zéro émission nette. «Les industries savent manifestement mieux que quiconque comment rendre leurs produits moins exigeants en carbone et plus compatibles avec un cycle de vie durable. Nous devons collaborer afin de comprendre en quoi consistera une transition sensée vers la cible de zéro émission nette plutôt que compter sur un plan à courte vue.»

Considérant les pressions externes, le moment est venu d’agir

Nous avons atteint le point où les enjeux ESG ne peuvent plus constituer un élément souvent considéré et pourtant souvent négligé d’une entreprise. Les clients, les employeurs, les organismes de réglementation et les investisseurs se font entendre et s’attendent à ce que les entreprises en prennent note. Ces attentes se transformeront bientôt en exigences qui auront des répercussions très réelles sur les résultats d’une entreprise, si ses efforts à l’égard des enjeux ESG ne sont pas à la hauteur des attentes du marché. Les chefs d’entreprise doivent voir au-delà de l’horizon à court terme et reconnaître qu’un investissement dans les enjeux ESG aujourd’hui est un investissement dans leur prospérité future.

Communiquez avec la HSBC pour discuter de la façon dont les enjeux ESG peuvent avoir un apport productif dans vos activités.

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