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Cinq mesures à prendre maintenant pour devenir une entreprise durable
Cinq mesures à prendre pour devenir une entreprise durable
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont de plus en plus nombreuses à placer le développement durable au cœur de leurs activités.
On le doit en partie au fait que les consommateurs veulent travailler avec des entreprises qui se soucient des questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), mais aussi au fait que de nombreux cadres et entrepreneurs ont pris conscience que le développement durable et la rentabilité vont de pair. Le Centre for Sustainability and Excellence a constaté que les 25 entreprises les plus performantes en matière d’ESG figuraient également parmi les plus rentables de leur secteur.
«Nous constatons une hausse constante de l’intérêt de nos clients pour le développement durable à l’échelle nationale, exprime Angie Lamarsh, responsable en chef du financement durable, services aux entreprises, Banque HSBC Canada. Les entreprises réfléchissent à la façon dont leurs activités contribuent aux problèmes ou aux solutions et veulent comprendre comment pérenniser leur stratégie et s’assurer qu’elles sont des entreprises socialement responsables.»
Même si le développement durable est important, une entreprise ne peut pas être entièrement axée sur l’ESG du jour au lendemain. Que pouvez-vous faire? Voici cinq mesures judicieuses auxquelles les PME peuvent songer pour entamer leur démarche. En fin de compte, chaque PME adoptera sa propre approche, qui devra être décidée par la direction de l’entreprise.
Trouver votre source de motivation
Selon Angie Lamarsh, il est essentiel de savoir pourquoi le développement durable est important pour votre entreprise. Vous demandez-vous si votre produit ou service est résilient dans un marché en évolution? Avez-vous réfléchi au recrutement et à la fidélisation des employés? Déterminez votre source de motivation principale et la manière dont vous souhaitez que votre stratégie fonctionne dans les limites de votre entreprise. «Les meilleures entreprises s’interrogent sur l’intégration d’une stratégie de développement durable à leur stratégie globale et sur la nécessité que la direction ait une vue d’ensemble de la situation», explique-t-elle.
Se concerter
L’un des principaux commentaires qu’Angie Lamarsh reçoit des PME est qu’elles n’ont pas les ressources nécessaires pour embaucher une personne ou une équipe afin de gérer une stratégie de développement durable. Elles doivent aussi s’assurer que la stratégie est supervisée par une personne qui comprend les tenants et aboutissants de leur entreprise. Dans certains cas, les PME n’ont pas besoin d’embaucher un candidat pour occuper un poste particulier dans le domaine de l’ESG; elles peuvent tirer parti des ressources dont elles disposent. «Constituez un groupe interfonctionnel (composé d’employés des équipes responsables des finances, de l’exploitation, des ressources humaines, etc.) dont le mandat porte sur la collaboration, ajoute-t-elle. Ce groupe doit avoir une bonne compréhension des activités de l’entreprise et bénéficier du soutien des dirigeants pour pouvoir favoriser le changement dans l’ensemble de l’entreprise.»
Se concentrer
Le nombre d’indicateurs ESG auxquels une entreprise a accès est si impressionnant qu’il est important de cibler ceux qui sont les plus importants. Heureusement, de nombreuses ressources gratuites existent pour accélérer ce processus, notamment l’outil de recherche des enjeux importants, géré par le Sustainability Accounting Standards Board (SASB). En entrant simplement un secteur et un sous-secteur, cet outil offre un aperçu des enjeux les plus importants à prendre en considération. Une petite entreprise minière, par exemple, peut avoir à se préoccuper des émissions de GES et de la qualité de l’air, tandis qu’une société de marketing devra accorder plus d’importance à la santé des employés et à la diversité du personnel. «Déterminez les sujets qui sont fondamentaux et demeurez concentré pour éviter de vous sentir dépassé», suggère-t-elle.
Passer à l’action
Une fois que l’équipe a élaboré une stratégie de développement durable et qu’elle sait quels éléments elle souhaite mesurer, il est temps de commencer à recueillir des données. Angie Lamarsh met en garde contre les déclarations fausses ou trompeuses sur les effets de vos efforts environnementaux, un procédé plus connu sous le nom d’écoblanchiment. De plus, n’essayez pas d’être parfait. Certes, le processus de collecte de données comportera inévitablement des aspects négatifs, mais si les entreprises constatent des lacunes en ce qui concerne leurs données, elles doivent faire preuve de transparence à ce sujet. «Il est important d’être discipliné pendant la phase de collecte des données afin que toute analyse et décision que vous prenez ne soit pas uniquement fondée sur des hypothèses, des impressions ou des anecdotes», souligne-t-elle.
Passer le mot
La portée et l’orientation d’un rapport sur le développement durable élaboré par une entreprise dépendent des objectifs et de la stratégie de gestion de la PME. Il pourrait s’agir simplement d’un rapport interne d’une page qui informe les employés – ou l’équipe de gestion – de ce qui a été accompli et des prochaines étapes. «Plus l’équipe prend confiance grâce à ses progrès, plus le cycle s’installe : vous continuez à revoir l’étendue de votre travail et à faire évoluer la stratégie, signale Angie Lamarsh. Les entreprises nous confient souvent que ce cycle leur permet d’améliorer leurs résultats, qu’il s’agisse de réaliser des économies sur les coûts d’exploitation, de diversifier les chaînes d’approvisionnement ou de tirer parti d’un nouveau marché.»
À mesure que les PME commencent à voir les avantages opérationnels et financiers du développement durable, la dynamique se met en place d’elle-même. Les employés qui n’avaient peut-être pas l’impression de faire partie d’une solution durable par le passé éprouvent soudainement un sentiment de pertinence et de solidarité au sein de l’entreprise. «C’est très intéressant à voir», fait remarquer Angie Lamarsh.
Pour les PME qui envisagent de passer à l’action, l’important est de ne pas se laisser intimider par l’ampleur de la démarche avant même d’avoir commencé. «La situation est très complexe, mais il n’est pas nécessaire de résoudre tous les problèmes en même temps ni de faire cavalier seul, précise-t-elle. La HSBC est là pour aider ses clients dans leur virage, alors qu’elle est elle-même en pleine transition. Nous sommes fermement résolus à garantir aux entreprises canadiennes le soutien et les ressources dont elles ont besoin pour atteindre leurs objectifs.»
Aujourd’hui, au même titre que bon nombre de nos clients, nous émettons des gaz à effet de serre. Nous avons une stratégie pour réduire nos émissions et aider nos clients à réduire les leurs. Renseignez-vous sur notre stratégie climatique au Canada et à l’échelle mondiale.
Soutenir votre passage au développement durable
Nous vous aidons à réaliser vos ambitions en matière de développement durable afin de faire bouger les choses.
