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Nos employés, notre étoile Polaire – Partie 1

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Dans la série Conversation avec..., Bobbie Racette raconte comment elle a élargi sa clientèle en offrant des services administratifs à distance.

«Nos employés, notre étoile Polaire» – Une femme autochtone au grand cœur de la communauté LGBTQ, fondatrice d’une société de technologie prospère

La série Conversation avec… de la HSBC vise à mettre de l’avant des chefs d’entreprise de divers horizons qui sont une source d’inspiration pour les entrepreneurs du monde entier. Nous avons récemment rencontré Bobbie Racette, une femme autochtone de la communauté LGBTQ, fondatrice et chef de la direction de Virtual Gurus de Calgary, qui offre à sa clientèle grandissante des services administratifs à distance. Voici la première partie de notre entrevue :

L’un des aspects uniques de Virtual Gurus est l’importance qu’elle accorde aux groupes marginalisés. Parlez-nous de vos employés.

Une charmante employée d’une petite réserve de la tribu des Pieds-Noirs se démarque nettement. Assistante virtuelle depuis deux ans, elle a travaillé avec un grand nombre de nos clients autochtones. Petit à petit, elle est devenue notre gestionnaire de talents autochtones à temps plein; elle s’occupe du recrutement et du maintien en poste d’assistants virtuels de groupes autochtones et sous-représentés.

Notre équipe est très diversifiée : des gens qui ont souffert d’anxiété sociale et de problèmes de santé mentale ou qui sont en transition de genre, et des mères célibataires à la maison qui n’ont pas les moyens de payer des services de garderie. Des gens qui ne sont pas forcément faits pour le travail de 9 h à 17 h.

Vous avez fondé Virtual Gurus après avoir travaillé dans le secteur du pétrole et du gaz. Comment l’idée de créer Virtual Gurus vous est-elle venue?

En Alberta, en 2016, il y a eu beaucoup de mises à pied. J’avais gravi les échelons jusqu’au poste de contremaître, mais des gens autour de moi étaient licenciés et je sentais que ce serait bientôt mon tour. Sachant que je ne trouverais pas d’emploi dans le secteur du gaz et du pétrole, j’ai fait des recherches en ligne.

J’ai vu qu’il y avait une forte demande pour des pigistes et des travailleurs contractuels dans le secteur de l’économie. Avec ma formation en administration, j’ai commencé à travailler pour des entreprises qui sont maintenant mes concurrents, mais le salaire était ridicule, seulement deux dollars de l’heure dans certains cas. Personne ne peut gagner sa vie de cette façon. J’ai alors compris que je devais créer quelque chose qui apporterait une valeur aux entrepreneurs et fournirait du travail aux employés mis à pied dans le secteur du pétrole et du gaz. Je tenais aussi à créer des occasions pour des gens comme moi, issus des communautés autochtones et LGBTQ2+.

Au début, comment les choses se sont-elles passées quand vous avez abordé les investisseurs?

Je n’ai pas réussi à en convaincre un seul. Je ne me versais même pas de salaire, sinon je n’aurais pas pu payer mes employés.

J’ai approché 170 investisseurs, qui m’ont tous dit non. J’étais vraiment découragée. Mais je sais maintenant qu’aucun d’eux ne se souciait de l’investissement responsable. Je n’avais pas approché les fonds à retombées sociales, ce que j’aurais dû faire dès le départ. J’ai ensuite lu dans un article que Raven Indigenous Capital Partners venait de conclure une ronde de financement avec une petite entreprise technologique autochtone en Colombie-Britannique. Je leur ai envoyé un courriel. Nous partagions l’espace de travail avec les employés du groupe The51 et, un jour, je les ai suivis jusqu’à la cuisine pour leur exposer mon projet. Finalement, en février 2020, j’ai conclu notre première ronde de financement, 1,25 million de dollars.

Ce sont nos deux investisseurs principaux, et nous avons conclu une autre ronde de financement de 700,000 de dollars et le gouvernement fédéral (le programme de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada Croissance et productivité des entreprises) nous accordant 1 million de dollars.

Que conseillez-vous aux entrepreneurs éventuels qui ont une excellente idée, mais qui ne réussissent pas à intéresser les investisseurs?

Si vous avez une bonne piste et que vous pouvez démontrer que vos revenus augmentent, faites preuve de courage et n’acceptez pas une réponse négative. Si on vous dit non, adressez-vous à quelqu’un d’autre jusqu’à ce qu’on vous dise oui. Cela se produira si vous croyez en votre produit.

J’ai persévéré, car je n’allais pas décevoir tous les gens qui venaient nous voir pour être des assistants virtuels. C’était mon «pourquoi». Maintenant, les investisseurs viennent frapper à ma porte et nous sommes sur le point de passer à notre financement de série A, soit environ 15 millions de dollars.


Cliquez ici pour la deuxième partie de notre entrevue avec Bobbie Racette.

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