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Ce que les perspectives économiques américaines signifient pour les entreprises canadiennes qui font des affaires aux États-Unis
L’épidémie de COVID-19 a des répercussions majeures sur les économies tant développées qu’émergentes. La HSBC estime que l’économie s’est contractée d’environ 7 % en moyenne dans les pays développés et de 2 % dans les pays en développement. Ces chocs sont difficiles à absorber, mais nous sommes désormais à un tournant important, puisque les pays du monde entier commencent à assouplir les mesures de confinement dans le but de relancer l’économie.
La reprise ne fait que commencer et aucune économie n’affiche encore de rebond spectaculaire et il ne faut pas s’attendre à renouer immédiatement avec les sommets économiques d’avant la pandémie. Certains secteurs pourraient même ne jamais retrouver leur situation pré-pandémie. Les gouvernements, tous ordres confondus, font plutôt preuve d’une extrême prudence, tiraillés entre les besoins de santé et de sécurité de leurs citoyens et de leurs travailleurs et la nécessité de relancer l’économie et de remettre les gens au travail.
Les États-Unis étant la première économie mondiale, leurs efforts de relance méritent d’être analysés de près. Dans le cadre d’un webinaire, la HSBC s’est récemment penchée sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur la situation économique américaine et sur leur signification pour les entreprises canadiennes ayant des activités, des partenaires et des clients aux États-Unis.
Qu’est-ce qui attend l’économie américaine?
Selon la HSBC, à la fin du deuxième trimestre, soit au 30 juin, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis devrait être en baisse d’au moins 15 %. La baisse sur 12 mois devrait toutefois être retombée à environ 5 % à la fin de 2020. La situation devrait quelque peu s’améliorer d’ici la fin de 2021, date à laquelle la baisse par rapport à la fin de 2019 devrait être ramenée de 1 % à 2 %.
D’une manière ou d’une autre, les chiffres témoignent d’une forte récession. La crise a annihilé deux ans de croissance économique et les pertes sont bien pires que celles qui avaient accompagné la récession de 2008-2009. Reste maintenant à savoir si les dommages économiques seront temporaires ou permanents.
Le marché du travail américain
Le taux de chômage aux États-Unis a bondi à 15 %1, soit son plus haut niveau depuis la Grande Crise, en raison essentiellement des mises à pied temporaires subies par environ 25 millions de travailleurs américains. Les sondages d’opinion indiquent que la plupart des travailleurs mis à pied s’attendent à récupérer leur emploi2 lorsque la pandémie de COVID-19 aura été enrayée.
Mais si la pandémie se poursuit jusqu’à la fin de 2020 et l’an prochain, les niveaux de chômage permanent pourraient augmenter si certaines entreprises devaient devenir insolvables.
Selon une analyse de la HSBC, un taux de chômage à 10 % d’ici la fin de l’année serait une bonne nouvelle et conditionnerait la vigueur de la reprise à laquelle on peut s’attendre au second semestre de 2020 et en 2021.
Inflation
Compte tenu de la faiblesse des prix du pétrole, de la baisse des dépenses de consommation discrétionnaires et de la diminution du transport aérien et de l’hébergement, l’inflation devrait se maintenir autour de 1 %, et il est très peu probable qu’elle revienne à 2 % avant au moins 2021.
À la mi-mai, on observe déjà une amélioration des dépenses des ménages3, notamment dans le secteur de l’immobilier, où les demandes de prêts hypothécaires4 et les achats de propriétés sont en hausse. Les ventes d’automobiles commencent elles aussi à se redresser progressivement5, mais, dans les secteurs impliquant des contacts physiques importants, comme les concerts, les grands magasins de détail et les restaurants, la reprise risque d’être lente.
Comment la HSBC soutient le développement de ses clients internationaux en Amérique
La HSBC dispose de bureaux exclusivement affectés au service à la clientèle, toutes tailles d’entreprises confondues.
Ces bureaux sont répartis dans 14 des plus grandes villes américaines, ce qui lui confère une compréhension unique des industries et des secteurs régionaux, qu’il s’agisse du pétrole à Houston ou de la technologie à San Francisco, affirme Jaron Campbell, responsable en chef des services bancaires aux filiales internationales, HSBC Bank USA NA. C’est ce qui la distingue de ses concurrents.
La HSBC est également un chef de file dans la numérisation et dans l’automatisation des solutions bancaires transfrontalières, et permet ainsi à ses clients de faire facilement des affaires des deux côtés de la frontière.
«Pour les sociétés canadiennes, il est important d’avoir une présence physique aux
États-Unis, notamment pour pouvoir profiter de programmes de soutien comme le programme PPP d’aide aux petites entreprises», explique M. Campbell. «Avant de s’établir au sud de la frontière, les entreprises ont besoin d’une stratégie bien formulée, élaborée bien à l’avance, avec des conseillers stratégiques comme des partenaires bancaires et des cabinets d’avocats et comptables.»
La plupart des secteurs sont similaires au Canada et aux États-Unis et de nombreuses chaînes d’approvisionnement sont interreliées, mais il reste des secteurs qui présentent des caractéristiques nationales uniques que la HSBC peut aider ses clients à comprendre, ajoute M. Campbell.
Selon Ryan Wang, économiste en chef - États-Unis à Valeurs mobilières HSBC, certaines entreprises canadiennes de technologie et d’innovation auront la possibilité de répondre aux nouveaux besoins des consommateurs dans des secteurs où les affaires ne reprendront probablement pas normalement et de se concentrer sur les secteurs particulièrement touchés. Les secteurs comme la santé et la technologie offrent beaucoup de possibilités, tout comme les projets de construction et d’infrastructures qui mettent l’accent sur des initiatives vertes et durables.
Quelle sera l’incidence des mesures de relance et de la situation politique des États-Unis sur les entreprises canadiennes? Pour le savoir, lisez cet article.
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1 US News & World Report, 8 mai 2020, Unemployment Highest Since Great Depression as Coronavirus Collapses Labor Market
2 WashingtonPost.com, 7 mai 2020 : Over 33 million Americans lost their job during the pandemic. 77 percent believe they’ll get it back, Post-Ipsos poll finds.
3 News.Uchicago.edu, 9 avril 2020, Household spending swings dramatically in reaction to coronavirus
4 CNBC, 20 mai 2020, Weekly mortgage applications point to a remarkable recovery in homebuying
5 WSJ.com, 4 mai 2020, Auto Sales Are Accelerating, Auto Stocks Might Not
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Publié par la Banque HSBC Canada (la «HSBC»).