• Croissance de mon entreprise
    • Expansion à l’étranger

Occasion d’expansion mondiale et de diversification du commerce international

  • Article

Dans un contexte de possible ralentissement économique, de guerres tarifaires, de tensions commerciales et d’incertitudes géopolitiques, les entreprises canadiennes pourraient être tentées de battre en retraite pour se concentrer sur les affaires au pays. Mais David Watt, économiste en chef – Canada à la Banque HSBC Canada, vous recommande de combattre cette inertie : c’est plutôt le moment de planifier votre conquête de nouveaux marchés et d’explorer les occasions potentielles à l’international.

«Au cours des dernières années, le Canada a signé des accords de libre-échange avec 28 pays européens dans le cadre de l’Accord économique et commercial global, et avec 10 pays d’Asie dans le cadre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), explique M. Watt. Or, ces régions n’ont jamais été activement ciblées par les entreprises canadiennes en raison de la distance et des tarifs douaniers. Les nouveaux accords recèlent donc de nombreuses occasions de percer des marchés qui n’étaient pas nécessairement dans leur ligne de mire. En raison de l’émergence de points de discorde sur les marchés commerciaux traditionnels d’Amérique du Nord, les entreprises canadiennes ne peuvent plus se permettre d’ignorer ces possibilités. Elles doivent trouver le moyen de tirer parti de la croissance mondiale au cours des prochaines décennies.»

Des pays comme le Vietnam sont déjà fortement motivés à s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Après la signature du PTPGP, ces pays ont rapidement fourni au Canada des articles, comme des chaussures et des vêtements, qu’ils vendaient déjà aux États-Unis.

«Les entreprises canadiennes doivent maintenant déterminer ce qu’elles peuvent vendre à profit au Vietnam, pour ne nommer qu’un pays. Les provinces, comme la Saskatchewan, qui ont des marchés mondiaux bien établis pour la potasse ont peut-être déjà une bonne idée de ce qu’elles veulent y vendre. Il pourrait aussi y avoir des débouchés pour les producteurs de porc. Les fabricants de l’Ontario, qui se concentrent depuis longtemps sur notre voisin du sud, pourraient peut-être y saisir des occasions qu’ils ignorent. Le moment est venu d’évaluer comment nous pouvons nous intégrer à ce marché, voire nous rendre au Vietnam pour en apprendre davantage sur les chaînes d’approvisionnement et tisser des liens avec la communauté d’affaires du pays.»

Les entreprises canadiennes pourraient trouver des publics réceptifs à l’étranger. M. Watt souligne que les accrochages commerciaux sur la scène mondiale incitent les marchés étrangers à repenser leurs propres chaînes d’approvisionnement. Les sociétés internationales qui exportaient autrefois directement de la Chine vers les États-Unis s’installent maintenant au Mexique pour accéder au marché américain sans avoir à payer des droits de douane. De petits pays asiatiques sont également avantagés, car des entreprises s’y installent pour éviter d’exporter de la Chine.

Besoin d'aide?

Vous avez des questions? Vous êtes prêt à commencer? Demander qu'on vous rappelle