• Équilibre entre l'offre et la demande
    • Gérer la chaîne d’approvisionnement
    • Effectuer et recevoir des paiements
    • Chaîne d’approvisionnement durable

À quoi ressembleront les chaînes d’approvisionnement de demain?

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Dans un contexte de craintes de récession et de volatilité du marché des changes, les chaînes d’approvisionnement mondiales évolue. Le rapport révèle ce que font les entreprises pour veiller à rendre leurs activités plus solides et plus souples.

  • En raison des craintes de récession et de la tendance à la démondialisation, les entreprises mettent davantage l’accent sur la fiabilité et la durabilité de leurs chaînes d’approvisionnement.
  • Les sociétés cherchent à réduire leur nombre de partenaires de chaîne d’approvisionnement et accordent la priorité à la rapidité des paiements et aux modalités de financement.
  • Le risque de change, le risque d’inflation et le risque de liquidité sont les principales priorités en matière de gestion des risques à l’échelle mondiale.
  • Les entreprises adoptent des solutions numériques pour faire le suivi des opérations de la chaîne d’approvisionnement et trouver des façons d’optimiser leur fonds de roulement.
  • Les entreprises à l’extérieur de l’Asie-Pacifique sont des chefs de file dans la mise en œuvre de politiques durables dans l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement.

Le secteur manufacturier canadien est la pierre angulaire de notre économie et contribue pour environ 174 milliards de dollars au PIB, soit plus de 10 % du total. En outre, ce secteur exporte chaque année pour plus de 354 milliards de dollars de produits, ce qui représente 68 % de toutes les exportations.1 Les fabricants canadiens jouent un rôle clé dans le commerce mondial, qui a atteint un niveau record de 32 billions de dollars américains en 2022.

Toutefois, pour maintenir notre position dans les échanges internationaux, les entreprises canadiennes doivent trouver des moyens efficaces et durables de prendre de l’expansion et d’assurer leur croissance. Pour ce faire, il faut comprendre l’évolution des priorités des fabricants mondiaux au vu des craintes de récession et des risques posés par la démondialisation.

Un nouveau rapport de la HSBC, Chaînes d’approvisionnement mondiales – Réseaux de demain :affronter l’avenir du commerce, évalue les priorités des équipes de direction de 787 sociétés dans 14 marchés d’Asie-Pacifique, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Ce rapport a permis de constater que les entreprises se lancent sur de nouveaux marchés, mais que bon nombre d’entre elles repositionnent par ailleurs leurs réseaux d’approvisionnement plus près de leur siège social.

Le rapport révèle aussi que les entreprises hors d’Asie-Pacifique (dont la majorité sont situées en Amérique du Nord et en Europe) constatent des degrés de changement plus élevés. Il détermine les trois principaux facteurs macroéconomiques à l’origine de l’évolution des chaînes d’approvisionnement : le risque de contrepartie, l’expansion vers de nouveaux marchés ou corridors commerciaux, et la réglementation et les restrictions aux frontières.

La rationalisation de la chaîne d’approvisionnement est une priorité

Selon le rapport, 67 % des entreprises d’Asie-Pacifique et 60 % de celles hors de cette région cherchent à réduire leur nombre de partenaires de chaîne d’approvisionnement. Le chef des finances d’un fabricant indien de biens de consommation signale une réduction de 40 % du nombre de partenaires ainsi qu’une augmentation de la résilience. Toutefois, les clients de la HSBC en Asie-Pacifique sont légèrement plus enclins à accroître leur nombre de partenaires de chaîne d’approvisionnement que la moyenne (31 % contre 27 % chez les clients d’autres banques). Hors de l’Asie-Pacifique, plus d’entreprises (36 %) cherchent à accroître leur nombre de partenaires de chaîne d’approvisionnement, comparativement à celles de l’Asie-Pacifique (27 %).

Lors de l’examen des partenaires, les entreprises accordent la priorité à la rapidité des paiements et aux modalités de financement, et les entreprises hors de l’Asie-Pacifique paient leurs fournisseurs plus rapidement que celles de cette région. En ce qui a trait au règlement des paiements, la majorité (83 %) des entreprises préfèrent toujours le dollar américain. Toutefois, un grand nombre (80 %) sont disposées à régler leurs paiements dans la devise locale de leur fournisseur. Les trois principaux marchés où les acheteurs envisagent cette option sont la Chine continentale, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Les paiements sont réglés au moyen d’une combinaison de canaux numériques et traditionnels, les virements bancaires électroniques et les bons de commande arrivant en tête de liste, respectivement. Les grandes sociétés ont une préférence pour les bons de commande, tandis que les moyennes entreprises préfèrent les virements électroniques.

«Dans le monde d’aujourd’hui, les paiements doivent être rapides et souples, explique Michael F. Klopchic, responsable en chef, Service mondial de solutions de paiement à la Banque HSBC Canada. Nous aidons les entreprises canadiennes à accéder à des outils en ligne intuitifs leur permettant de prendre le contrôle de leurs finances et de leurs flux de trésorerie.»

Accroître la résilience de la chaîne d’approvisionnement

Il y a trois principales préoccupations à l’échelle mondiale en ce qui concerne la gestion des risques : le risque de change, le risque d’inflation et le risque de flux de trésorerie/liquidité. Les entreprises hors d’Asie-Pacifique sont plus préoccupées par les taux d’intérêt que celles de cette région (17 % contre 13 %). Dans un contexte de volatilité accrue sur les marchés des changes, les sociétés cherchent à se protéger contre le risque financier en privilégiant les contrats à terme (83 %) et les swaps de taux d’intérêt (56 %).

À mesure qu’elles établissent les chaînes d’approvisionnement de demain, les entreprises font face à un large éventail de défis, comme les répercussions de la COVID-19 et la volatilité des frais de transport des marchandises. Elles se préparent aussi à se protéger contre les perturbations futures. Pour atténuer ces risques, 83 % des sociétés conservent des stocks excédentaires et 39 % augmentent leurs stocks au-delà des niveaux normaux.

Les entreprises cherchent aussi de nouvelles façons de financer leurs chaînes d’approvisionnement alors qu’elles envisagent d’étendre leurs activités dans de nouveaux marchés et corridors commerciaux. Les méthodes de financement traditionnelles comme le financement du commerce et le fonds de roulement disponible demeurent les plus populaires, mais le financement des stocks et le financement des comptes clients sont de plus en plus utilisés.

Les solutions numériques sont une priorité

À l’échelle mondiale, les entreprises ont cinq grandes priorités :

  1. Meilleure visualisation des opérations de la chaîne d’approvisionnement
  2. Accès et optimisation du fonds de roulement
  3. Accès fluide aux solutions bancaires au moyen de plateformes en ligne
  4. Protection accrue en matière de cybersécurité
  5. Meilleure compréhension de leurs marchés ou de leur secteur d’activité

Dans le but d’accroître leur résilience, les entreprises cherchent à utiliser des solutions numériques leur offrant une meilleure vue d’ensemble des multiples opérations dans leurs chaînes d’approvisionnement. Elles cherchent aussi à obtenir un meilleur accès à des systèmes bancaires complets et à des solutions efficaces pour gérer leur fonds de roulement. Sur le plan régional, les entreprises hors de l’Asie-Pacifique accordent moins d’importance à l’optimisation du fonds de roulement que celles de cette région, où l’accent est mis davantage sur la cybersécurité.

«Les fabricants canadiens ont la réputation d’être des fournisseurs sûrs et fiables, dit Andrew Skinner, responsable en chef du commerce international et du financement des comptes clients à la Banque HSBC Canada. En les aidant à obtenir un meilleur portrait des opérations au sein de leur chaîne d’approvisionnement, nous pouvons faire en sorte que nos clients demeurent des partenaires mondiaux de choix.»

Les chaînes d’approvisionnement durables sont l’avenir

Les entreprises hors d’Asie-Pacifique mènent le bal quant à l’adoption de politiques environnementales visant à renforcer la durabilité de leurs chaînes d’approvisionnement, tandis que les entreprises d’Asie-Pacifique se concentrent davantage sur les politiques en matière de santé et de bien-être. Les répondants d’Asie-Pacifique et de l’extérieur de cette région affichent un même degré d’enthousiasme à l’égard de la mise en œuvre de politiques liées à la santé et au bien-être au cours des deux prochaines années.

Un nombre important (43 %) d’entreprises situées hors de l’Asie-Pacifique ont déjà mis en place des politiques environnementales, comparativement à 37 % pour les entreprises dans cette région. Par ailleurs, les clients de la HSBC sont plus susceptibles (80 %) d’avoir mis en œuvre des politiques environnementales que les clients d’autres banques (74 %).

«Le financement durable de la chaîne d’approvisionnement est un mécanisme de soutien essentiel dans le cadre de l’objectif zéro émission nette des entreprises. Chacun de nos clients atteint cet objectif différemment. C’est pourquoi nous nous efforçons toujours de proposer une gamme complète de produits de financement durable qui aident les entreprises à atteindre leurs objectifs d’affaires et de développement durable. Les grandes sociétés devront également collaborer avec leurs fournisseurs dans un contexte où elles se tournent vers des modèles d’affaires circulaires et repensent la conception de leurs produits. Elles peuvent coinvestir, communiquer des connaissances, partager des ressources ainsi que favoriser l’innovation et l’adoption de nouvelles technologies», indique Andrew Skinner, responsable en chef du commerce international et du financement des comptes clients à la Banque HSBC Canada.

Alors que le développement durable devient une composante essentielle des relations avec les fournisseurs, les entreprises cherchent des façons de faire le suivi des opérations durables. Les mesures les plus couramment utilisées sont la conformité à la réglementation, l’analyse comparative des concurrents et les cotes de développement durable. Les entreprises hors d’Asie-Pacifique se distinguent au chapitre des mesures de suivi du développement durable : 64 % des entreprises adoptent de telles mesures, contre seulement 37 % en Asie-Pacifique.

Le rapport révèle que les entreprises souhaitent de plus en plus investir dans des chaînes d’approvisionnement plus durables; 47 % ont déjà investi en ce sens et 37 % prévoient le faire au cours de la prochaine période. Les principaux domaines d’investissement en matière de développement durable sont l’efficacité énergétique, les usines et machines respectueuses de l’environnement et les bâtiments durables.

«Nous pouvons aider les entreprises à saisir les occasions d’améliorer leur rendement en matière de développement durable, à mettre en œuvre des pratiques gagnantes de développement durable et à accéder à un éventail de solutions de financement vert, explique Angie Lamarsh, responsable en chef du financement durable, services aux entreprises à la Banque HSBC Canada. Ensemble, nous pouvons aider les entreprises canadiennes à bâtir les chaînes d’approvisionnement durables et résilientes de demain.»

Consultez le rapport complet Chaînes d’approvisionnement mondiales – Réseaux de demain :affronter l’avenir du commerce.

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