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  • Équilibre entre l'offre et la demande
    • Gérer la chaîne d’approvisionnement
    • Prévoir la demande et gérer les stocks

Perspectives du commerce international : Tendances 2022

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Malgré quelques années tumultueuses pour le commerce international, des signes de reprise se profilent à l’horizon en 2022. Les restrictions liées à la COVID-19 et les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement ont considérablement aggravé les difficultés commerciales préexistantes, mais on constate que la croissance reprend après avoir atteint des niveaux historiquement bas et que la libéralisation du commerce progresse dans certaines parties du monde.

Vue d’ensemble : La croissance du commerce international en 2022 devrait ralentir par rapport à 2021 en raison de la levée des restrictions liées aux confinements et de la hausse des dépenses consacrées aux services, mais la reprise sera inégale d’un pays à l’autre. Si certains grands pays exportateurs de biens ont retrouvé les niveaux d’avant la pandémie, il faudra attendre au moins jusqu’en 2023 pour que les économies reposant sur le tourisme se rétablissent.

Voici trois tendances commerciales importantes que les entreprises canadiennes doivent connaître pour se développer à l’international dans une année où la trajectoire de la reprise reste incertaine :

Commerce de biens : une reprise forte, quoiqu’inégale

Le volume du commerce international de biens est supérieur d’environ 9 % à ce qu’il était avant la pandémie et supérieur de 7 % à ce qu’il était en 2020. Toutefois, la forte reprise du commerce de biens a été en grande partie attribuable à la demande de produits et d’appareils électroniques liés à la pandémie fournis par la Chine continentale et d’autres économies émergentes d’Asie. Par ailleurs, les économies avancées comme les États-Unis et le Royaume-Uni mettent du temps à revenir au niveau d’exportation d’avant la pandémie.

Commerce de services : la reprise du tourisme est essentielle

Le commerce de services reste à la traîne, la croissance des exportations de services n’étant redevenue positive qu’au deuxième trimestre de 2021, ce qui est beaucoup plus lent que la reprise du commerce de biens. L’effondrement du tourisme dans le contexte de la pandémie de COVID-19 a freiné la croissance. En fonction de la levée des restrictions aux frontières et du regain de confiance des consommateurs, il faudra entre deux ans et demi et quatre ans pour que le secteur retrouve son niveau prépandémique. Comme les voyages représentent environ 25% des exportations mondiales de services, il est difficile d’envisager une reprise sans une forte relance du tourisme.

Certes, les données indiquent que les services numérisés (p. ex., les services informatiques et financiers) ont obtenu de meilleurs résultats que les services traditionnels tout au long de la pandémie, il n’en demeure pas moins que ces résultats n’ont pas été suffisants pour soutenir une forte reprise de l’ensemble du commerce de services.

Principaux mécanismes de soutien au commerce international : stratégie et politique

Malgré d’importantes perturbations, les entreprises ont continué d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement et pourraient bénéficier de la libéralisation du commerce en cours dans diverses régions du monde. De nombreuses entreprises de détail cherchent encore à reconstituer des stocks épuisés, tandis que d’autres abandonnent le modèle de fabrication «juste à temps» au profit d’un modèle «juste au cas».

La libéralisation du commerce international est aussi fortement soutenue par l’évolution de la politique commerciale et de nouveaux accords de libre-échange, notamment :

  • L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) en vigueur pour le Canada, l’Australie, le Japon, le Mexique, Singapour, la Nouvelle-Zélande, le Vietnam et le Péroui
  • Le Partenariat économique intégral régional (RCEP), qui regroupe les pays de l’ANASE, l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande, représentant 30 % du PIB mondial et de la population mondiale ii
  • De nouveaux accords commerciaux bilatéraux conclus par le Royaume-Uni, l’Union européenne et l’Inde avec des partenaires intéressés

«Le Canada a été très actif dans les négociations commerciales, en particulier avec le PTPGP, mais aussi avec la renégociation de l’ALENA et d’un certain nombre d’accords bilatéraux, explique Shanella Rajanayagam, économiste, Commerce international à la HSBC. Ces efforts de libéralisation devraient contribuer à offrir de nouveaux débouchés commerciaux et un moyen de diversification des marchés aux entreprises canadiennes qui cherchent à développer leur résilience après la pandémie.»

Même si certaines mesures protectionnistes ont été adoptées avant et pendant la pandémie, les barrières et les tarifs restent historiquement bas et la libéralisation du commerce progresse.

En profitant de ces nouveaux accords et des négociations ouvertes en cours avec des partenaires intéressés, les entreprises canadiennes seront bien placées pour faire face au futur du libre-échange mondial.

Si vous vous questionnez sur l’incidence que les tendances commerciales pourraient avoir sur votre entreprise cette année, sachez que les solutions de fonds de roulement de la HSBC peuvent faciliter le commerce international. Communiquez avec la Banque HSBC Canada afin de discuter de stratégies et de services pour réussir.

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