Les défis liés à la chaîne d’approvisionnement sont temporaires, mais les occasions qui se présentent à l’échelle mondiale sont infinies.
Le Canada est l’un des principaux pays exportateurs au monde : 14 accords de libre-échange signés, accès à 51 pays et à 1,5 milliard de consommateurs qui représentent 60 % du PIB mondial. Mais après presque deux années de fermeture des frontières et de resserrement continu de la chaîne d’approvisionnement sans qu’on puisse en apercevoir la fin, de nombreux chefs d’entreprise canadiens semblent perdre confiance dans leurs perspectives de croissance à l’international.
Selon le sondage Navigateur de la HSBC 2021 : la voix des entreprises, moins du tiers des entreprises canadiennes (29 %) affirment avoir augmenté leur nombre de fournisseurs internationaux au cours de la dernière année, comparativement à 36 % des entreprises sondées à l’échelle mondiale. De plus, seulement une entreprise canadienne sur dix (12 %) s’attend à ce que le commerce international devienne plus facile au cours de la prochaine année, un pourcentage très inférieur aux 20 % de chefs d’entreprise à l’échelle mondiale qui s’attendent à ce que les choses deviennent plus faciles.
Malgré la réouverture des frontières et les accords commerciaux enviables en vigueur, il est clair que de nombreuses entreprises canadiennes pourraient se sentir à l’aise de consolider leurs chaînes d’approvisionnement au pays au détriment d’une expansion sur les marchés du monde entier. Mais même si cette stratégie peut favoriser la tranquillité d’esprit à court terme pour certains, elle présente d’autres risques pour l’avenir.